Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

UTOPIE

31 août 2006

mettre une cierge

Ce soir, normalement (toujours mettre un bémol!), je sais si j'ai ce foutu studio ou pas.

Avec balcon, vue sur la cathédrale, et tout et tout.

A défaut je pourrai en avoir un autre dans la résidence. Mais sans balcon a priori, dixit le gardien.

Enfin bref, pourvu que ça marche pour celui que j'ai en vue.

L'étudiante qui l'a en ce moment doit me rappeler pour me dire si elle et ses amis ont un accord pour un F4 visité hier.

Roulement de tambour...

Publicité
Publicité
31 août 2006

Googlerie

La recherche google du jour, qui a permis à quelqu'un ou quelqu'une de débarquer sur ce blog: "prière pour ramener quelqu'un à soi"...

Sans commentaire, n'est-ce pas...

29 août 2006

Golita est avec nous

L'hôpital psychiatrique où je travaille est séparé en plusieurs pavillons pour les patients, regroupés par secteur (sectorisation psychiatrique oblige). Pavillons qui comptent donc les chambres, les salles communes, et les buraux médicaux, ou ceux des cadres de santé. Il y a un bloc médical où sont réunis les bureaux des médecins, des psychologues, du cadre-chef, des assistantes sociales, des secrétaires.

Aujourd'hui, 11h, j'avais un saut à faire au pavillon dont j'ai la charge. Plus un détour à l'étage, parce que ma collègue est en congé.
Un truc anodin, ne relevant même pas du rôle d'assistante sociale: savoir si un patient a une mutuelle, demande du service des admissions.

La nana, moi, perd déjà beaucoup de temps au rez-de-chaussée, à parler aux patients, aux infirmiers. J'arrive à l'étage alors que j'aurais déjà du être partie au CMP (à 30km de l'hôpital). Tictactic, j'arrive au bureau infirmier du haut: "est-ce que Monsieur X est là? Est-ce que je peux le voir?". L'infirmier, déjà un peu dans la préparation de la distribution de médocs de midi, me dit "oui, oui, il est chambre X"... Tictactic, je vais dans la chambre, tout au bout du service, hyper loin du bureau infirmier. Bonjour Monsieur X, blablabla, et je rentre dans la chambre. La conne. Alors que je sais parfaitement quelles sont les rêgles de base de sécurité!! Aucun problème d'aller dans la chambre de certains patients, qu'on connaît, qui nous connaissent, ou selon leur personnalité, mais comme ça à l'autre bout d'un couloir, chez quelqu'un qu'on ne connaît pas, dont on ignore tout (motif d'hospitalisation, etc), la conne!
Dès que j'étais dans la pièce, il ferme la porte et s'assied devant. Je lui dis que ce n'est pas la peine de fermer, que ça va aussi comme ça, il se braque un peu, je n'insiste pas. J'embraye direct sur mon histoire de mutuelle, réalisant direct que je ne suis pas trop en position "confortable", et voulant expédier ça. Il n'arrêtait pas de se lever en serrant les poings, mais sans s'éloigner de sa chaise devant la porte. Dans ces cas là, autant rester zen et faire genre on ne remarque rien. Il a bloqué sur l'histoire de mutuelle, semblait absent à d'autres moments, et me fixait. Je lâche l'affaire et lui dis que ce n'est pas important, que je reviendrai quand il sera reposé, qu'il n'y a aucun souci, que ç va se rêgler. Il est d'accord, se lève, et se rassied. "Vous êtes assistante sociale? J'ai quelque chose à vous demander" (ça c'est cool, je me suis dit, une connexion à la réalité, j'avais bien compris qu'il était halluciné, voire délirant, donc parfait une allusion à la réalité!)... Tu parles... Il me dit être étudiant, qu'il a un code sur un compte internet distribuant des logements étudiants (il était étudiant il y a encore 6 ans, mais ne peut plus l'être du tout, complètement dépassé par sa maladie mentale), que je dois lui trouver un logement. Golita (moi) lui sort son baratin d'assistante sociale qui a de nouveau oublié qu'elle était dans une piaule fermée avec un patient très sthénique. "Vous allez venir à mon bureau, avec un infirmier, nous regarderons et règlerons ça ensemble, c'est mieux pour vous, etc etc". Crise "Mais vous ne pouvez pas vous débrouiller, mais vous ne comprenez pas, etc"... J'essaie de présenter ça sous un jour valorisant, que ça lui permettra de voir aussi, que dès demain ça peut être fait, mais non, il se lève, serre les poings, s'approche dangereusement. J'avais le coeur qui a commencé à battre très fort mais zen zen zen, heureusement encore que je suis confiante et que j'ai du sang-froid. Trop? Mais là crise... Pfffff... En temps normal, je recadre, je resitue, mais là... Autant aller dans le sens, priorité numéro 1 sortir! dire oui, mais sans confirmer, qu'il sera toujours temps de repositionner après. Il me laisse sortir, je souffle un grand coup une fois dans le couloir...
Je reviens au bureau des infirmiers, dit en deux mots ce qui vient de se passer, la psy pas contente du tout, qu'il faut faire attention avec M. X (elle visait et l'infirmier et moi), qu'il peut être agressif, et tout.

Golita est avec nous!

Vu une patiente à domicile sinon cet après-midi. Qui ne s'en sort plus dans ses papiers. Avec une infirmière, nous sommes donc venues faire le tri. La patiente, psychotique, la quarantaine, craint de ne plus avoir de sous. Elle a l'AAH et ne dépense quasiment rien, dans son village. Elle ne fume pas, ne sort pas, ni rien. Mais est complètement dépassée par le quotidient, depuis le décès de ses parents, en l'espace de trois mois. Une demande de curatelle est en cours, mais en attendant... Une table de cuisine et un canapé rempli de papiers divers, de factures... Mais aucun souci financier, 9 000€ sur le compte bancaire, sans compte encore l'assurance vie. Mais quel méli-mélo! 1h30 passée là-bas, à deux à faire le tri. Elle m'a touchée cette femme, perdue par la mort de ses parents.

27 août 2006

***You Will Die at Age 73*** You're pretty

die

***You Will Die at Age 73***

You're pretty average when it comes to how you live...
And how you'll die as well.

What Age Will You Die?
http://www.blogthings.com/whatagewillyoudiequiz/

26 août 2006

une prière pour Podinet.

J'avais plus de 5000 chansons sur l'Ipod.

Savoir que je vais tout devoir remettre me désespère. Doucement, de quoi occuper mes soirées d'hiver. Pas envie de tout refaire d'un bloc comme lors de son acquisition (l'automne dernier).

Si tant est qu'il soit réparable ou échangeable. Il est encore sous garantie mais?!

Une prière donc.

ipod

Publicité
Publicité
26 août 2006

Victor, la crise

Hier, Victor et moi avons essuyé une grosse crise. Qui n'est pas passée pour moi.

Trop de choses dites me restent sur l'estomac.

Ca a commencé sur l'aspect déraisonnable de mon déménagement, selon lui.

Parce que je n'ai pas de poste stable.
J'ai essayé de lui expliquer que la pénurie d'assistantes sociales au regard des postes me garantissait de retrouver du travail à la fin de mon contrat à la protection de l'enfance. Tous les responsables le confirment, sur les prochaines années, il y aura plus de postes que de diplômés.
Pour mon poste à la protection de l'enfance, celui-ci était vacant à partir de mi-septembre. Et A pourvoir de préférence à quelqu'un ayant de l'experience dans le domaine. A l'entretien, j'ai dit que je n'étais disponible qu'en octobre, et que je n'avais fait aucun stage se rapportant à ce type de poste (j'étais en polyvalence de secteur, en psychiatrie et à AIDES).
J'ai été prise quand même, et tout de suite.
Idem pour Solène et Carole.

Et puis, j'ai calculé que j'aurai des droits assedic après la fin du contrat, 6 mois. De quoi survivre à une parenthèse non-travaillée si jamais.

Bon, je ne vais pas m'étendre sur le déroulement de la crise.
Je suis depuis trop longtemps chez mes parents.
J'aspire à un chez-moi, et ne rêve que d'un F1 ou d'un studio en ville. Loyer maximum, charges comprises 450 euros.

Il m'a dit:
- que j'étais folle
- que tout le monde se demandait comment il me supportait
- qu'il avait été bien gentil à l'époque où il habitait à l'autre bout du département, et que je venais le voir une fois par semaine, de me faire à manger à ses frais (à croire que ça ne lui faisait pas plaisir que je vienne, alors qu'il le demandait LUI, et qu'il ne mangeait pas lui aussi!)
- qu'il m'avait véhiculée quand je n'avais pas mon permis (mais toujours pour aller quelque part ensemble!)
- que je n'avais aucune éducation
- que je ne trouverais jamais personne
- que je n'avais qu'à aller me faire doigter par Frédéric, qui est si bien, lui
- que j'avais un problème avec moi-même
- que je devais lui rendre les meubles qu'il m'a offert (un lit et une petite armoire polychomes)
etc.

Des horreurs.

Je lui ai dit de me laisser, de m'oublier.

Quelques minutes plus tard est arrivé un texto proposant un break, plutôt que de faire "une connerie qu'on regretterait tous les deux".
J'ai dit oui.
Parce que j'ai cette angoisse de l'abandon, que je n'arrive pas à tirer un trait. Parce que ce qu'on a partagé est trop important.

Mais comme ça je ne peux plus.
Frédéric me dit tout le temps de poser mes rêgles et de m'y tenir, par respect pour moi, pour ne pas me laisser bouffer par personne.
Avec Victor, ça sera comme ça. Pas autrement. Il accepte ou il dégage.

Fini de me dire des monstruosités sous pretexte qu'il est en colère.
Finie la jalousie non-assumée.
Finies les crises quand je ne réponds pas au téléphone. Soit parce que je suis avec quelqu'un ou parce que je suis déjà en ligne.
Fini de me prendre pour une ahurie.
Finies les remarques mesquines sur mon travail.

26 août 2006

Frédéric, une perle

Mercredi, le 23, j'étais en train de remplir quelques papiers, de mettre mes observations sociales à jour, sans stress, plus ou moins en état de "semi-glande".

En milieu d'aprem, texto de Frédéric qui annonce son retour dans le département, mais pas encore chez lui. Et que ses pensées m'accompagnent.
S'est suivi un échange de textos, lui racontant en quelques mots les grandes lignes de son séjour en cabane. Faire du feu pour avoir de l'eau chaude, au milieu de vaches. Les balades nocturnes où il est tombé deux fois dans de la bouse de vache. Son nez crâmé au soleil. Les 52 personnes croisées. Pas en même temps bien sûr (c'est une cabane!). Source d'inspiration pour des écrits futurs.
Il me re-bip lundi.

C'est une perle.

26 août 2006

iPod, la fin?

Depuis quelques jours, mon iPod se bloquait, d'abord quand je changeais de chanson manuellement, puis sans autre intervention de ma part, au milieu d'un morceau.

Je le refaisais tant bien que mal marcher en faisant un "hard-reset", en appuyant simultanément sur le bouton "menu" et le bouton "select". Méthode trouvée sur le site d'Apple, que je déduis donc comme adéquate.

Avant-hier, iTunes ne reconnaissait plus l'iPod. Du moins pas tout de suite.

Et aujourd'hui, impossible de lire l'iPod, et impossible aussi de le connecter à iTunes.
J'ai fait toutes les manipulations possibles et imaginables, sans succès.
Une icone figurant un iPod triste est apparue sur l'écran.
Le diagnostic est sans appel.
A ramener au service après-vente.

Pff...

23 août 2006

Vu sur un blog

Trouvé ce texte sur le blog de Matoo.

Rien à redire.

Si ce n'est que ça permet de remettre certaines choses en place (chez moi) anihilées par Buddha Bar, Bharati et autres Bollywood...

19 août 2006

Appartement trouvé!

Et oui, ça y est...

J'ai trouvé mon bonheur!

Très vite d'ailleurs puisque je n'ai cherché activement que cinq jours!

400 euros, charges comprises, 32m², une petite salle de bain avec douche, une entrée avec des rangements, une pièce et une terrasse avec vue sur la cathedrale; le tout dans une résidence calme avec gardien, dans une rue tout aussi calme, sans pour autant être loin de tout.
A 40min à pied de l'hyper-centre.
A 10min de l'appartement de Frédéric.
A 30min de l'appartement d'une de mes meilleures amies.

Exactement le quartier que je voulais.

La fille qui y habite pour l'instant cherche un F3/F4 pour sa dernière année d'études avec deux copines. Dès qu'elle a trouvé, elle déménage. Un cédé de bail (c'est comme ça que ça se dit?)
A priori donc le 1er septembre, enfin j'espère!
Le 15 ça ira encore, même le 20, du moment que le 1er octobre je suis dedans!
Mon côté "je stresse" angoisse un peu que du coup, ne trouvant pas, la fille veuille y rester quand même (je sais, suis grave!)...

Ma mère, du coup, est tout feu tout flamme, est lancée dans une frénésie d'achats que je ne vais surtout pas réfréner. Des assiettes, des verres à vin, des couverts, un plaid, une petite table ronde et des chaises pour la terrasse...

J'ai moi aussi des idées déco, mais elles se concrétiseront doucement, finances obligent!

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Publicité
UTOPIE
Archives
Publicité