Ca y est

Une amie a passé la journée ici avec son copain et sa fille de 3 ans. Très agréable journée. Nous sommes allés dans la rivière avec mon vieux poney après le repas, elle et la petite dessus moi marchant à côté, il faisait frais, le poney était heureux de s'aerer, la gamine riait aux éclats, moi détendue et "libre".

Ils viennent de repartir.
Et tout me retombe dessus.
Je ne sais pas quand je revois Frédéric, Victor me manque. Bref, ça va moyen. Et ça m'agace vu que concrètement je n'ai absolument aucune raison de me plaindre de rien.

J'espère que les français vont perdre leur match de foot ce soir. Ce n'est pas que je déteste, non. J'apprécie le côté fédérateur du foot, cette impression que tout un peuple est derrière SON équipe. Et pourtant, ça me gonfle les hurlements devant une télé, la démesure des salaires, les à-côtés (ex: les supporters du PSG, enfin une partie, racistes, débiles donc), enfin bon, et puis c'est moi, par principe suis anti-foot. C'est con je sais. Mais je suis une chieuse, c'est comme ça.
J'étais censée sortir ce soir, mais en fin de compte ça c'est changé en "on va dans un bar pour pouvoir regarder le match", alors qu'à la base c'était un resto. Et moi non, je ne vais pas dans un bar regarder un foutu match de foot.

Humeur: toujours semi-dépressive, alors que sans raison de l'être et qu'en plus ça allait mieux cet aprem.

Musique: Amadou et Mariam, Dimanche à Bamako. Mais là le cd est fini et j'ai envie de silence.

Je vais aller lire dans le jardin, j'ai sorti le hamac.