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UTOPIE
22 juillet 2006

Dallas

Echangé une vingtaine de textos avec Frédéric en fin d'après-midi.

Plaisanteries, jeux de mots. J'adore mais suis aussi sevrée d'échanges moi... Donc du coup je l'ai appelé, mais nous n'avons pu parler que dix minutes, il était attendu (et me l'avait dit longtemps avant par texto).

Il est "sans rien" de 20h à 23h. Je lui ai dit que nous aurions pu nous voir alors, même pour un laps de temps relativement réduit (j'ai une heure de route entre mon bled et la Ville). Remarque: "ben oui mais après t'aurais dit que tu étais bouche-trou". Pique à mon attention. Parce qu'il y a quelques temps j'avais ralé et plus ou moins dit ça, que sa façon de faire pouvait parfois laisser penser, même si ce n'est pas le cas. Et juste une tendance à refuser toute contrainte, limite même que risquer d'en avoir le fait flipper. En fait, à part cet usager qui avait dit que nous étions amoureux, que tout le monde le savait sauf nous, une stagiaire infirmière, restée un mois, m'avait aussi dit un jour un truc, qui, rajouté à cette phrase de l'usager m'avait fait penser que j'étais peut-être lancée dans quelque chose que je ne maitrisais pas à mon niveau. Elle avait dit, à peine dix jours après son début de stage que Frédéric et moi s'entendions très bien (sherlock la fille là!), et m'avait demandé si je n'avais pas envie de plus avec lui. La Utopie qui tombe toujours des nues et n'avait jamais osé percevoir Frédéric comme "potentialisable" (enfin bon j'étais déjà iun peu accro mais suis longue à comprendre ce qu'il se passe dans ma tête!), lui a répondu que, ben non, elle l'aime beaucoup (sans blague) et le trouve extra (euphémisme) mais que de toute façon elle le croit plus gay que bi (mode protection: ON). L'autre stagiaire a rigolé en concluant que n'importe quoi. "Tu lui plais beaucoup, il n'y a qu'à voir comment il te regarde parfois. Hier on aurait dit qu'il contemplait un dieu quand tu faisais pas attention à lui". Je lui avais répondu "n'importe quoi" et lui avais demandé de se grouiller, on n'avait pas que ça à faire, discuter comme des gamines. "Ben moi je te dis que vous iriez très bien ensemble, mais lui il flippe ça se voit".

Enfin bref, suis de nouveau en train de faire du hors-sujet. En plus j'écris n'importe comment mais c'est parce que je suis à la bourre.

Avant de raccrocher, je lui demande s'il est libre un soir de la semaine prochaine. "Je ne sais pas encore", réponse. Discussion sur mon concept de bouche-trous, que m'appeler à la dernière minute, constater que je ne fais rien, et exprimer l'envie de passer un moment avec moi, pour moi ce n'est pas se "servir" de moi. Non. Enfin bref. on blablate encore deux minutes, mais vite parce que lui pressé. On raccroche. moi déjà (de nouveau), déçue, frustrée, parce qu'il me manque comme je crois que peu de gens imaginent. J'aime trop moi, c'est fatigant. Pour moi.

J'étais donc dans ma phase déception.
Et je reçois un texto dix minutes après, me disant qu'il a peut-être une possibilité jeudi, mais pas sûr, et me demande si je veux être sur le coup au cas où. Je réponds que oui.
Deux minutes après, texto, que si je veux il me bloque une soirée la semaine d'après, rien que pour moi.

Bien. Comme quoi ce que je dis fait peut-être effet quand même.

Bon je dois y aller, suite au prochain épisode.

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