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UTOPIE
26 août 2006

Victor, la crise

Hier, Victor et moi avons essuyé une grosse crise. Qui n'est pas passée pour moi.

Trop de choses dites me restent sur l'estomac.

Ca a commencé sur l'aspect déraisonnable de mon déménagement, selon lui.

Parce que je n'ai pas de poste stable.
J'ai essayé de lui expliquer que la pénurie d'assistantes sociales au regard des postes me garantissait de retrouver du travail à la fin de mon contrat à la protection de l'enfance. Tous les responsables le confirment, sur les prochaines années, il y aura plus de postes que de diplômés.
Pour mon poste à la protection de l'enfance, celui-ci était vacant à partir de mi-septembre. Et A pourvoir de préférence à quelqu'un ayant de l'experience dans le domaine. A l'entretien, j'ai dit que je n'étais disponible qu'en octobre, et que je n'avais fait aucun stage se rapportant à ce type de poste (j'étais en polyvalence de secteur, en psychiatrie et à AIDES).
J'ai été prise quand même, et tout de suite.
Idem pour Solène et Carole.

Et puis, j'ai calculé que j'aurai des droits assedic après la fin du contrat, 6 mois. De quoi survivre à une parenthèse non-travaillée si jamais.

Bon, je ne vais pas m'étendre sur le déroulement de la crise.
Je suis depuis trop longtemps chez mes parents.
J'aspire à un chez-moi, et ne rêve que d'un F1 ou d'un studio en ville. Loyer maximum, charges comprises 450 euros.

Il m'a dit:
- que j'étais folle
- que tout le monde se demandait comment il me supportait
- qu'il avait été bien gentil à l'époque où il habitait à l'autre bout du département, et que je venais le voir une fois par semaine, de me faire à manger à ses frais (à croire que ça ne lui faisait pas plaisir que je vienne, alors qu'il le demandait LUI, et qu'il ne mangeait pas lui aussi!)
- qu'il m'avait véhiculée quand je n'avais pas mon permis (mais toujours pour aller quelque part ensemble!)
- que je n'avais aucune éducation
- que je ne trouverais jamais personne
- que je n'avais qu'à aller me faire doigter par Frédéric, qui est si bien, lui
- que j'avais un problème avec moi-même
- que je devais lui rendre les meubles qu'il m'a offert (un lit et une petite armoire polychomes)
etc.

Des horreurs.

Je lui ai dit de me laisser, de m'oublier.

Quelques minutes plus tard est arrivé un texto proposant un break, plutôt que de faire "une connerie qu'on regretterait tous les deux".
J'ai dit oui.
Parce que j'ai cette angoisse de l'abandon, que je n'arrive pas à tirer un trait. Parce que ce qu'on a partagé est trop important.

Mais comme ça je ne peux plus.
Frédéric me dit tout le temps de poser mes rêgles et de m'y tenir, par respect pour moi, pour ne pas me laisser bouffer par personne.
Avec Victor, ça sera comme ça. Pas autrement. Il accepte ou il dégage.

Fini de me dire des monstruosités sous pretexte qu'il est en colère.
Finie la jalousie non-assumée.
Finies les crises quand je ne réponds pas au téléphone. Soit parce que je suis avec quelqu'un ou parce que je suis déjà en ligne.
Fini de me prendre pour une ahurie.
Finies les remarques mesquines sur mon travail.

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Commentaires
D
je n'aurais qu'un conseil, fait la révolution ou quitte-le mais tu ne peux pas te faire traiter de la sorte sans réagir. Mais ce n'est que mon humble avis...
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