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UTOPIE
15 juillet 2006

RE-crise

Encore tapé une crise aujourd'hui. Avec les doutes et les larmes qui vont avec, et tous ces côtés de moi qui me donnent envie de me gifler tellement je m'agace moi-même.

Accessoirement, j'étais chez le coiffeur, j'ai raqué 60 euros (arrgh) mais ça en valait le coup, depuis début avril, ça fait une trotte... Balayage et tout le toutim. Suis plus blonde que je prévoyais à l'arrivée mais ça va, en été j'aime bien.

Bon, là n'est pas la question.

J'ai eu une méga crise avec Victor en début de semaine. Limite crise finale. Même si ok, des crises finales nous en avons déjà eu quelques unes mais chez moi c'est toujours pareil. Je n'ai pas envie spécialement de raconter les détails, toujours insignifiants avec lui, mais plutôt de dire où c'en est arrivé. Pour une fois, et c'est rare, j'ai tenu bon, je n'ai pas sombré dans des excuses alors que j'étais insultée (Victor peut devenir très irrespectueux, avec moi, sa soeur, sa mêre, dès qu'il est enervé). Du coup, il m'a raccroché au nez et j'ai eu droit à une série de textos rageurs, que si je voulais changer un truc de notre relation, on arretait tout, etc. Donc forcément crise. Mais malgré mes larmes et ma pseudo crise de nerfs, je n'ai pas cédé. Nous avons renoué contact, mais ça reste froid pour le moment, enfin surtout chez moi, parce que lui est du genre, ça pête et après fini.

Aujourd'hui, tout est parti d'un texto de Frédéric, qui me disait qu'il n'y avait pas de certitude quant à la possibilité de se voir la semaine prochaine. Et que j'ai l'impression qu'à chaque fois que nous nous voyons en ce moment, depuis trois semaines environ, que c'est un moment arraché de haute volée, que je suis obligée de quasi insister. Et ça je déteste. Et là, tout est sorti. J'ai commencé par pleurer toute seule, je lui ai envoyé un texto où je disais regretter ces mercredis où nous nous voyions tout l'après-midi et toute la soirée, immanquablement, et que tous les autres soirs de la semaine (deux, trois) plus le dimanche, constituait un agréable bonus. Puis, je lui ai demandé de me rappeler. Ce qu'il a fait. Et là j'ai craqué. Je lui ai demandé s'il se lassait de moi, etc. Forcément il n'a rien répondu, c'est quelqu'un qui ne rassure jamais. Pas à tort d'ailleurs puisque le principe même du doute vient qu'il trouve plus sa cause chez la personne même que chez celle qui en est l'objet. Nous avons parlé longtemps. Je ne sors pas rassurée de la conversation. Il m'a dit juste de quand ça arrivait, que je parte dans des crises comme ça, de me répéter que s'il avait voulu arrêter avec moi ce serait fait depuis longtemps. Et qu'il ne fait rien qu'il n'a pas envie, et donc que mes doutes sont infondés. Etc, etc. J'aime ce mec à la folie. Ses fossettes quand il sourit, ses délires, son intelligence, son recul, son esprit d'analyse, cette faculté qu'il a de me donner confiance, que tout soit simple avec lui.
Mais moi je suis obligée, par je ne sais quel masochisme, ou côté "fouille-merde" de chercher des petits bêtes, de me compliquer la vie. J'en crève d'être seule en même temps. Seule, célibataire. Et pourtant je ne veux pas d'un couple plan plan, ni de quelqu'un de "normal". Alors, inconsciemment ou non, je suis tombée raide dingue d'un bi, hostile à toute forme d'engagement, hermetique sur toutes les parties de sa vie ne me concernant pas. Je repense souvent à cette soirée où il avait sa tête sur mes genoux, à quel point j'ai aimé, à quel point j'ai aimé ses baisers, qui ne m'ont pas fait peur, mais que j'ai aimé de tout mon corps. Je crève tellement j'ai envie de le voir, que ça me rassurait les mercredis instaurés comme habitude.

Bref, une fois encore, j'en ai marre, et en plus ça transpire sur le reste de ma vie.

lune_2050

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